La Liberté de la conscience (Samvitsvâtantryam) -- traduction David Dubois

Celui qui ne dépend pas de la naissance, de la mort, de la vieillesse, de la maladie, du plaisir et de la douleur,
Qui est éternel, inconditionné, un,
Qui manifeste ce qui existe et ce qui n'existe pas,
C'est moi.
Je ne peux commencer à exister, ni cesser d'exister.
Je ne suis pas quelque chose qu'il faille obtenir ou voir,
(Car) je suis toujours manifeste par nature. 384-385

Tout ce qui est délimité est sans réalité.
Tout sur qui apparaît sur le mode du "ceci" est vain.
Je n'apparaîs jamais sur le mode du "ceci", moi qui suis
Eternel, Śiva, étoffe universelle, évident. 385bis

Je ne vois pas de temps, ni aucun lieu,
Ni en haut, ni en bas, ni derrière ni devant,
Ni partie, ni tout, ni Śiva ni Śakti,
Ni vide ni forme.
Spontanément, j'apparais. 386

Je ne convoite rien.
Je ne nais pas, ni ne meurt, ni ne vis.
Evident, au repos, permanent, vibrant, rayonnant,
Le mensonge de l'agitation est anéanti pour moi. 387

De même que je suis
Le grand Seigneur sans second qui imprègne tout,
De même il y a la grande Souveraine,
La Puissance qui manifeste (tout)
Et qui imprègne (tout). 388

Je suis celui qui est éternel et souverain,
Śiva illuminateur du vide, etc.
Ma déesse, déesse de (Śiva), illuminatrice, de même,
Est identique à moi. 389

J'imprègne tout, je suis le Seigneur suprême, sans second.
De même la Souveraine, ma Puissance, mère universelle imprègne tout. 390

Râmeshvar Jhâ, La Liberté de la conscience (Samvitsvâtantryam), Bénares 2003.

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